Un essai de chronologie
A la fin du Dévonien se sont déposées des vases calcaires emprisonnant les Goniatites, en alternance avec des niveaux plus argileux.
– Sous l’effet de contraintes tectoniques s’est mis en place ensuite la structure en amande. Les bancs se sont interprénétrés.
– Puis une faille de type inverse a fonctionné.
– Précipitation des veines de calcites blanches. Elles ont été plissées.
– Des fentes de tension s’ouvrent et s’y précipite de nouveau de la calcite.
– L’ensemble est recoupé par failles secondaires (les ‘fils’ dans le langage du marbrier). Elles ont entraîné localement un décrochement dextre.
Quelques étapes envisageables:
1) A partir de l’observation de la dalle de marbre, considérer 4 familles d’objets qui la composent:
– des fentes de tension remplies de calcite
– des filons de calcite plissés
– des petites fractures
– les bancs calcaires en amandes rouges (griottes) ou couleur chaire, entourées de chlorite verte
– des fossiles de Goniatite parfois inclus dans les griottes
fossile de Goniatite |
Goniatite en position de vie |
2) En utilisant les principes de superposition, d’inclusion et de recoupement, interpréter les contacts entre les familles d’objets en terme de datation relative.
- ANTONELLI F. : Le marbre « griotte », « cipolino mandolato » des Pyrénées , 1997, éditions du BRGM, thèse
- DUBARRY DE LASSALE J. : Identification des marbres, éditions H. Vial
- CANEROT J : Les Pyrénées, histoire géologique, éditions Atlantica et du BRGM
site internet du musée du marbre de Bagnères de Bigorre